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PALMARES
Jury des étudiants
Remise des Prix
Dimanche 6 décembre, 2015 / 18 h
Maison de Portugal - Résidence André Gouveia
Cité Universitaire / Paris
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Compétition Documentaire
Grand Prix :
Notre Terrible Pays
Our Terrible Country
Baladna alraheeb
Mohammad Ali Atassi, Ziad Homsi
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Notre Terrible Pays
Our Terrible Country
Baladna alraheeb
Mohammad Ali Atassi, Ziad Homsi
Syrie
2014 | 1:25:00
Notre terrible pays accompagne le périple de Yassin Haj Saleh, un intellectuel et dissident syrien très connu, et du jeune photographe Ziad Homsi, qui voyagent ensemble, de la région libérée de Douma/Damas vers Raqqa, au nord de la Syrie… «C’est quoi derrière ce tournage?» demande le protagoniste filmé. Réponse à l’intéressé de Ziad Homsi, hors champ, jeune photographe dont c’est le premier film : « Au départ un documentaire sur Yassin Haj Saleh, son déplacement de Damas, ses observations, son expérience, sa vie... » Au départ et après un an de tournage, tout cela et bien plus : les fractures de la Syrie à travers le destin de Yassin Haj Saleh, écrivain et dissident qui a passé 16 ans de sa vie dans les geôles d’Assad père, et de celui de Ziad Homsi lui-même, et leur rencontre. Ainsi après le portrait au long cours d’un théologien (Waiting for Abu Zaid, FID 2010) Ali Atassi poursuit face à l’urgence son exploration des lignes de tension contemporaines à travers de grandes figures en lutte. Yassin Haj Saleh avait décidé de rester, pour vivre et partager, pour témoigner. Mais il a fallu néanmoins partir de Damas, ville devenue invivable pour Douma, champ de ruine. Puis ce sera une traversée du pays direction Raqqa, la ville de son enfance. Un périple marqué d’arrestations (de sa femme, de Ziad) qui se terminera par un exil à Istanbul. Mais autant que les effets de la guerre, le film ouvre sur ses destructions visibles, les combats, les immeubles éventrés, les cinéastes s’attachent à son empreinte sur ceux qui luttent, leurs détermination comme leurs déchirements, sans renoncer aux complexités des positions de chacun, leurs doutes et leurs espoirs.
Extrait:
https://www.youtube.com/watch?v=VkKGxGDBXwQ
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Commentaire du Jury des étudiants :
“Our terrible country“ de Mohammad Ali Atassi et Ziad Homsi est
poignant par ses images et touchant par son histoire. Le documentaire
en Syrie montre aux spectateurs une amitié qui se noue entre un
photographe et un révolutionnaire à travers des bombardements, des
enlèvements et des assauts violents. La puissance de ce documentaire
réside dans son approche politique et risquée, dans l'engagement de
Ziad pour les forces libres et de son discours qui mène à la réflexion
sur les sacrifices liés à la guerre. Le documentaire s'inscrit dans
une volontée à ne jamais baisser les bras et démontre le déclin de
l'économie syrienne. Le courage et l'espoir sont les maîtres mots qui
englobent ce documentaire et résument un combat toujours présent, même
si il a évolué, en Syrie de nos jours. |
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Compétition Documentaire
Prix de Signes :
Télécommande
Telecommand
Anonyme |
| Le Prix des Signes documentaires récompense les films qui parlent de manière inédite de tous les aspects sensibles et inquiétants du réel. |
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Télécommande
Anonyme
France
2015 | 0:49:00
Téhéran, juin 2013. Les Iraniens s’apprêtent à élire le nouveau président de la République islamique. Massés devant leur télévision, ils commentent la campagne présidentielle diffusée par les chaînes nationales : les plaisanteries qui accompagnent le défilé des candidats trahissent la désillusion des spectateurs. Après les révoltes de 2009, l’élan démocratique réprimé dans le sang par le Régime, le peuple iranien croie-t-il encore à la politique ?
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Commentaire du Jury des étudiants :
Comment connaître l’avis d’un peuple sur ses élections présidentielles
alors qu ‘elles sont truquées ? Comment se faire entendre en tant que
citoyen alors qu’il est opprimé? Le documentaire Telecomande traite de
la vision que donne les médias sur des élections, la politique et la
censure présente. D’une forme originale, passant d’écran en écran, les
interviews de ces iraniens sont récoltées dans des commentaires en
réaction à ces médias. Un film touchant où l’on découvre et apprend
des événements cachés sans connaître l’identité de ces personnes qui
ne peuvent pas parler librement. |
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Compétition Documentaire
Prix de Nuit :
Parmi Nous
Onder Ons
Guido Hendrix
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| Le Prix de Nuit documentaire récompense les films qui représentent la réalité de manière ambivalente et énigmatique en évitant des clichés de la représentation et des conclusions simplistes. |
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Parmi nous
Onder Ons
Guido Hendrix
Pays Bas
2014 / 0:24:00
Trois pédophiles nous livrent un récit impitoyable de leurs expériences. Comment assumer une orientation sexuelle jugée morbide par toute la société, y compris par soi-même ? Les jeunes hommes qui témoignent, en voix off, dans le documentaire Onder Ons, révèlent leur vice dans tout son paradoxe : sensibles à la beauté des enfants, conscients du caractère décalé et moralement inacceptable de ce penchant, ils confient les interrogations qu’ils ont traversées concernant les limites à ne pas franchir dans leurs comportements. La plupart affirme qu’ils vivent ce penchant comme une pulsion, une obsession dont ils savent qu’ils ne pourront jamais se débarrasser, mais seulement en maîtriser les actes qui pourraient en découler. L’interrogation et l’introspection, la culpabilité et le sentiment moral ont circonscrit précisément les limites qu’ils semblent n’avoir jamais franchies.
Extrait :
https://vimeo.com/114554013
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Commentaire du Jury des étudiants:
Un documentaire expérimental qui nous immerge dans la mentalité de
pédophiles rongés par la frustration et la culpabilité. L’ambivalence
de son discours et la manière de mettre en image cette tension entre
le voyeurisme et le regard d’autrui soutenu par des témoignages en
voix off pleins d’humanité fait la force de cette oeuvre. Marginalisés
et condamnés par la société contemporaine, ce documentaire questionne
le statut de ces malades sans émettre de jugement, laissant au
spectateur la liberté de penser ce symptôme à travers une
mise-en-scène originale et soignée. |
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Compétition Documentaire
Prix Edward Snowden :
In the Image
Judith Montell, Emmy Scharlatt |
| Le prix Edward Snowden récompense des films qui donnent des informations sur des sujets sensibles, sur des faits et phénomènes (généralement) inconnus, que le festival souhaiterait voir distribués largement dans l'avenir. |
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In the Image
Judith Montell, Emmy Scharlatt
Israël
2014 / 1:01:00
Le documentaire suit un groupe de femmes palestiniennes qui, travaillant avec l'organisme humanitaire israélien B’Tselem, utilisent la caméra en tant qu'outil non violent pour montrer avec beaucoup de courage les violations quotidiennes des droits humains dans leurs villages de la Cisjordanie occupée. Leurs vidéos sont postées sur YouTube dans le cadre du Camera Project de B’Tselem à Jerusalem. Devenues virales, ces vidéos ont secoué l'opinion publique et mené à la condamnation des militaires israéliens responsables d'abus et d'intimidations. côté des scènes alarmantes qu'elles filment, le film explore également la vie de Salam, Ayatt et Nariman, jeunes palestiniennes. Grâce à des séquences animées, des entretiens et des rushes, nous assistons à leurs luttes entre tradition et modernité, entre invisibilité et attention des médias internationaux.
Extrait :
https://vimeo.com/48892799
https://youtu.be/EWCug-rnC9Y
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Commentaire du Jury des étudiants :
“In the image“ fait parti des films documentaires de femmes, qui
témoigne d'une situation alarmante en Palestine entre les civils et
les forces de l'ordre israélienne. Dans le cadre d'un organisme
humanitaire israélien B'Tselem des caméras sont utilisées par des
femmes afin de dévoiler une réalité choquante et dérangeante. Le
documentaire irrite, gène et heurte par ses images à la fois violente
et injuste. Signé Judith montell et emmy scharlatt, il dévoile d'une
part une situation cachée par les médias occidentaux et défend l'idée
selon laquelle la caméra serait une arme politique possédant un
pouvoir par les images. |
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Compétition Documentaire
Mention Spéciale :
Red Brigade
João Pedro Fontes |
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Red Brigade
João Pedro Fontes
Portugal
2015 | 1:25:00
There are voices echoing over the neighborhood. They whisper on women's ears which clothes they should wear, what kind of wives they should be and blaming them for the rapes they are victim of. That happens in Madiyaon, a suburb of Lucknow, the capital of India's most conservative region. Usha Vishwakarma decides to raise her voice. Dozens of teenagers who were victim of sexual abuse and harassment answer to the call. Narguez is a young specialist in martial arts and she rejects to use the hijab. Afreen joins the Brigade to forget all childhood's traumas. Led by Usha the group struggles for women's rights. For a new conscience, against the old traditions and common sense
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Commentaire du jury :
"Red Brigade" n'est pas une simple représentation de la réalité.
Certes traité de manière réaliste, ce documentaire engagé dénonce la
condition des femmes en Inde à travers le viol, dont nombre d'entre
elles sont victimes chaque jour. Une réalité qui dérange et dont nous
prenons la pleine conscience.
Les différences culturelles entre notre pays et le leur sont traitées
à travers une construction intelligente, mêlant des discours d'une
maturité étonnante de la part des jeunes filles rencontrées par Joao
Fontes, et un vrai désir de changement représenté à l'image par cette
"Red Brigade".
Il n'est pas simple de s'attaquer à un si grosse problématique, mais
l'image peut être un formidable outil de dénonciation. Et ça Joao
Fontes en a bien conscience. |
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Compétition Documentaire
Special Mention:
Dessus et dessous
Above and Below
Nicolas Steiner |
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Dessus et dessous
Above and Below
Nicolas Steiner
Suisse, Allemagne
2015 | 01:58:00
Dessus et dessous est une promenade en montagnes russes, brusque et rythmique, de cinq survivants dans leur train-train quotidien à travers un monde apocalyptique. Un voyage de défis et de beauté dans des endroits inconfortables : Rick & Cindy, le parrain Lalo dans les canaux d'inondation, en profondeur sous la bande brillante de Sin City. Dave dans le sec et solitaire désert californien et Avril en simulation pour une mission vers Mars dans le désert de l'Utah. Par l'agitation, la douleur et les rires, nous sommes emportés dans un monde inconnu, mais découvrons rapidement que les esprits que nous rencontrons ne sont peut-être pas si différents du nôtre.
Extrait :
https://vimeo.com/116763246
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Commentaire du Jury des étudiants :
Film dont l'écriture filmique très souple et très esthétique amène à
convaincre le spectateur de la richesse de ces marginaux, comme une
voix dont l’écho nous parviendrait. Trois communautés souterraines
dont l’on ne sait rien, que nous ne croisons jamais, sont ici
dépeintes dans un style plastique qui fait souvent corps avec genre de
la science-fiction. L’ouverture nous permet une immersion totale dans
ce péplum documentaire, il nous est alors permis de croire que ces
personnes si proches et si lointaines sont en quelque sorte les gardes
fous de notre société. Nous tenons ainsi à attribuer une mention à ce
film qui a su décrypter les signes d’une vision du monde contemporain. |
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Compétition Cinéma Transgressif
Grand Prix :
La légende dorée
Olivier Smolders
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La legende Dorée
Olivier Smolders
Belgique
2015 | 0:24:00
Collectionneur de musiciens maudits, d’assassins déraisonnables, de monstres de foire, de révolutionnaires paranoïaques, de pétomanes ou d’anachorètes suicidaires, un patient en institution psychiatrique présente une galerie de personnages historiques qui le hantent.
Extrait :
https://youtu.be/Qft92-reorU
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Commentaire du Jury des étudiants :
Ce film qui propose une mise en scène minimaliste est percutant
d'efficacité. Le texte de la voix-off impose un rythme efficace qui
rend passionnant un récit torturé dont le fil conducteur n'est rien
d'autre que la digression. Des histoires morbides traitées avec la
légèreté formelle de l'illustration constituent des questionnements
sur la condition humaine. Durant un temps, on voit le monde par le
prisme de la folie. |
Commentaire du réalisateur :
Merci pour ce prix. Je suis heureux que cette sombre "Légende dorée" ait pu
dialoguer avec le jury et le public de "Signe de Nuit".
C'est un encouragement à croiser encore les imaginaires.
Amicalement. |
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Compétition Cinéma Transgressif
Prix de Signes :
Maintenant mange mon script
Now Eat My Script
Mounira Al Solh |
| Le Prix des Signes documentaires récompense les films qui parlent de manière inédite de tous les aspects sensibles et inquiétants du réel. |
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Maintenant mange mon script
Now Eat My Script
Mounira Al Solh
Liban
2014 | 00:25:00
"Maintenant mange mon script est un précipice, une solution liquide dans laquelle certains bruits spectraux du soi flottent à la dérive. Le récit parle par la voix d'une auteure enceinte qui affirme continuellement sa faim et sa maladresse envers la langue et l'histoire. Son corps est traversé par aussi bien par les années à venir que les histoires qui ont été enfouies. Comme un pirate, elle navigue à travers le tumulte des eaux familières. Un texte hésitant, mais apparemment omniscient, erre entre villes et souvenirs, ne pouvant trouver la place nécessaire, ou une fiction appropriée : des chocolats After Eight, les douches collectives pour enfants, une voiture jaune qui ressemble à une Dodge, ou un rocher pigeonnier où les hommes se suicident deveniennent les membres fantômes du corps sacrifié viscéral de la parole et de la narration qui les entoure. Eat My Script questionne un savoir catastrophique."
Extrait :
https://vimeo.com/93358829
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Commentaire du Jury des étudiants :
Composé de deux plans séquences lents et intriguants, Eat my script
illustre avec justesse les traumatismes,
beaucoup trop fréquents dans les pays du moyen orient, et les
conséquences qu’ils entrainent sur les populations. La richesse du
discours confronté à la sobriété de la mise en scène rend compte du
décalage entre réalité et persuasion de celle-ci dans une vie
post-traumatique. |
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Compétition Cinéma Transgressif
Prix de Nuit :
Maison de Poupée
The Dollhouse
Chad Galloway, Heather Benning
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| Le Prix de Nuit documentaire récompense les films qui représentent la réalité de manière ambivalente et énigmatique en évitant des clichés de la représentation et des conclusions simplistes. |
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Mason de Poupée
The Dollhouse
Chad Galloway, Heather Benning
Canada
2014 / 0:08:00
Depuis près d'une décennie, La Maison de Poupée se dressait dans un champ gelé juste à côté de l'autoroute n ° 2 dans les prairies canadiennes. Une allumette a été craquée et en quelques souffles, ses murs et tout ce qu'ils renfermaient ont été perdus à jamais.
Extrait :
https://vimeo.com/138945620
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Commentaire du Jury des étudiants:
The Dollhouse dégage une puissance unique. Ces images de solitude et
de perdition laissent le spectateur s'évader dans ce ballet
fantomatique sans jamais laisser place à l'ennui pour un résultat
exaltant, déroutant, et puissamment cathartique. |
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Commentaire du réalisateur :
Bonjour et merci beaucoup pour l'attribution du Prix de nuit à La Maison de Poupée. Votre reconnaissance signifie vraiment le monde pour nous. Nous étions une très petite équipe de trois, finançant de nos poches simplement dans le but de faire un film qui pourrait être vu par quelques personnes et pourrait offrir une expérience unique pour chaque spectateur. Les feux de bruyère disent beaucoup de non-dits et nous espérons que nous avons su capter une partie de cela et vous offrir une nouvelle petite perspective – à titre personnel ou autre.
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Compétition Cinéma Transgressif
Prix Edward Snowden :
2183 Jours
2183 Days
Natasha De Betak |
| Le prix Edward Snowden récompense des films qui donnent des informations sur des sujets sensibles, sur des faits et phénomènes (généralement) inconnus, que le festival souhaiterait voir distribués largement dans l'avenir. |
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2183 Jours
2183 Days
Natasha De Betak
Inde
2015 | 0:25:15
Un sens de l’observation cinématographique rare et unique par Natasha De Betak, artiste et cinéaste récompensée ; Elle a filmé un saint homme, Nagnath Baba, ces cinq dernières années, qui a fait une grève de la faim pour sauver le Gange, fleuve sacré. Année après année, son corps se désagrège. Il est hanté à la fois par des rêves et des cauchemars. Son existence sacrée prend une forme irréelle. La vie continue à circuler autour de son corps ; temple, prières, rituels ... Puis, un jour, sa grève de la faim atteint le point culminant, et il meurt. Expressionnisme et poésie se rencontrent pour créer un voyage sublime d'un être exceptionnel.
Extrait :
https://www.youtube.com/watch?v=-nw7LoXIobk
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Commentaire du Jury des étudiants :
La représentation difficile d'un corps qui se meurt est une réalité insupportable. Un film qui met en parallèle des destinées tragiques desquelles émane une spiritualité douloureuse. Une forme mystique en accord avec le mythe humain qu’elle traite, accompagnée d'une bande sonore animée par des énergies impalpables et invisibles.
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Compétition Cinéma Transgressif
Mention Spéciale :
Entrecorpus
Gustavo Raulino |
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Entrecorpus
Gustavo Raulino
Brazil
2015 | 0:12:00
We are in a timeless scenario where a dry damof crackled soil represents a disintegrated city. We are in a timeless 2015, in a scenario where a dry dam of crackled soil represents the city of São Paulo. An only couple, Mariana and Renan, indwells this desert, the disintegrated city. In recognizing themselves in that context, both start to investigate the causes of the drought. Mariana writes a text to which Renan gives voice. They communicate in silence, while the voice-over poem weaves primordial images that alternate between the serene intimacy of the inside of the house and the arid hostility of the outer space. Little by little, their consciousness awaken to the lack that causes the lack of water: the lack of betweens, the disconnection of all bodies, the spiritual body and the material body, the body of one and the body of the other, the human body and the Earth body. The lack of water, substance of life, would also be the lack of the oceanic feeling of being part of a whole. As they start to see themselves in the problem and as the problem, the borders between dry and wet, life and death, spirit and matter, voice and text, begin to dissolve in the dust.
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Commentaire du Jury des étudiants :
Entecorpus plonge sans détour le spectateur dans un monde onirique
fort en représentation et puissant par ses images. Une métaphore d'un
monde inconsistant qui nous échappe perpétuellement. Entecorpus est
visuellement bluffant et interroge notre psyché avec une simplicité
efficace. |
Commentaire du réalisateur :
We're very happy to hear that ENTRECORPOS had a Special Mention from the Student Jury!
Many thanks to all that saw our film and felt at least a something special, like our feelings of making ENTRECORPOS.
And we want to say thanks for the people from the Festival Signes de Nuit!!! |
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Compétition Cinéma Transgressif
Mention Spéciale :
Sommeil
Julien Gallée-Ferré |
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Sommeil
Julien Gallée-Ferré
France
2015 | 0:16:00
Une quinzaine de personnes, seules ou en couple, sont filmées pendant leur sommeil. Passant d'une nuit à l'autre, les dormeurs en action nous dévoilent une chorégraphie secrète et insoupçonnée, s'abandonnent au pas de danse étrange inventé par leurs.
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Commentaire du Jury des étudiants :
Un sujet universel trop souvent délaissé qui s'incarne dans une vidéo
ludique. Qui aurait-cru que des corps endormis pouvaient-être drôles,
fascinants, sublimes ? Un travail de postproduction métamorphose le
figuratif en abstrait, et le thème trivial prend une dimension sacrée.
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Compétition Court-métrage
Grand Prix :
Yes We Love
Hallvar Witzo |
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Hallvar Witzo
Norvège
2014 | 0:14:00
Quatre générations en crise aux quatre coins de la Norvège, le jour de
la Fête Nationale.
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Commentaire du Jury des étudiants:
Efficacité du récit, sophistication de la mise en scène, humour espiègle et utilisation inspirante du plan fixe sont des principaux mérites artistiques qui nous ont fait attribuer The Main Award à ce film. En plus, il nous a donné une merveilleuse expérience de spectateur, et les histoires ont montré non seulement la beauté du paysage mais aussi donné une perspicacité sur la nation au travers ces portraits des différentes générations. |
Commentaire du réalisateur :
Wow! That's great news! We are so thankful for this recognition and
it's truly an honour! Read the mail while standing next to the
producer and cinematographer and we shared the moment together :)
again, thank you so much for this honour and a merry Christmas! |
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Compétition Court-métrage
Grand Prix Mention Spéciale :
reCuiem
Valeria Carnelutti |
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Valentina Carnelutti
Italie
2015 | 0:20:00
Lorsque Leo 7 ans et sa petite sœur Annetta se réveillent le matin, leur maman Emma dort. Ou morte ? Seuls, ils prennent le petit déjeuner, ils font des bêtises, ils jouent. Ils attendent, ils essaient de vivre sans maman. Jusqu'à ce que Gabriele arrive, son petit ami, jusqu'à ce que la grand-mère arrive. Jusqu'à ce que l'ambiguïté se desserre, avec des adultes et des mots, et que chacun trouve son chemin vers la nuit.
Extrait :
https://youtu.be/gqoJlI1RS2Y
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Commentaire du Jury des étudiants:
“Recuiem“ met en scène une ambiguïté qui s'efface peu à peu à mesure que la journée se poursuit et que le compagnon et la grand mère arrivent. Aussi touchant que émouvant, le film est un hommage aux mères de familles partie trop tôt. Une mise en scène remarquable et pleine de vie qui nous fait passer d'un monde d'enfants à un monde d'adulte sans le sentiment de gêne. |
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Compétition des Court-métrages
Prix de Signes :
Prends-moi
Take-me
Anaïs Barbeau-Lavalette, André Turpin |
| Le Prix des Signes documentaires récompense les films qui parlent de manière inédite de tous les aspects sensibles et inquiétants du réel. |
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Prends-moi
Take-me
Anaïs Barbeau-Lavalette, André Turpin
Canada
2014 | 00:12:00
Prends-moi Un infirmier est sollicité pour aider un couple d’handicapés partiellement paralysé à faire l'amour. L'homme, irrité, demande conseil à son supérieur, mais comprend vite, que c’est seulement la première étape pour accepter les règles d'un autre monde, régi par d'autres règles.
Extrait :
https://www.youtube.com/watch?v=t0cL2vckZn0
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Commentaire du Jury des étudiants :
Surprenant et original, voici les deux mots qui qualifieraient ce film. Un nouveau souffle dans le cinéma canadien. L’ingéniosité des Réalisateurs est de mettre le spectateur au cœur de l’action en le confrontant en même temps que le nouvel infirmier à la découverte des pratiques médicales que son travail lui impose. Les personnages quant à eux, transmettent des émotions fortes à travers leur histoire. Le reproche que l’on fait à propos de ce film est la mise en scène qui reste banale.
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Compétition Court-métrage
Prix de Signes Mention Spéciale :
August
Jeroen Perceval |
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Jeroen Perceval
Belgique
2014 | 0:20:00
Expériences profondes, un fossé se crée entre lui et sa famille. Le film a été écrit, réalisé et surtout édité en 48 heures dans le cadre de la compétition du film 48 heures de science-fiction de Londres.
Extrait :
https://youtu.be/k5Y0StY7bfI
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Commentaire du Jury des étudiants:
L’innocence des enfants est parfois le nid d’une violence subtile. « Août » nous touche directement le coeur par le biais d’une image sombre et d’un son perturbateur qui nous invitera à utiliser notre imagination, tout comme des enfants. |
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Compétition des Court-métrages
Prix de Nuit :
Contes exceptionnels d'une équipe de jeunes filles Chapitre 1: Les araignées
Cuentos excepcionales de un equipo juvenil feminino Capitulo I: Las aracnidas
Tom Espinoza |
| Le Prix de Nuit documentaire récompense les films qui représentent la réalité de manière ambivalente et énigmatique en évitant des clichés de la représentation et des conclusions simplistes. |
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Contes exceptionnels d'une équipe de jeunes filles
Chapitre 1: Les araignées
Cuentos excepcionales de un equipo juvenil feminino
Capitulo I: Las aracnidas
Tom Espinoza
Argentine, Venézuela
2015 / 0:10:00
Au sein d'une équipe de natation synchronisée composée de cinq jeunes filles, Nina, la nouvelle recrue, découvre chez ses coéquipières une étrange similitude avec un nid de tarentules.
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Commentaire du Jury :
Une équipe de natation synchronisée vivra un changement de pouvoir surréaliste. La psychologie et la rivalité feminine souffrent une tournure inattendue et rafraîchissante qui nous a fait ressentir des frissons et se redouter de ce qui est réel ou pas. |
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Compétition Court-métrage
Prix de Nuit Mention Spéciale :
Le Corbeau
The Crow
Przemyslaw Jan Chrobak |
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Le Corbeau
The Crow
Wrona
Przemyslaw Jan Chrobak
Pologne
2014 | 0:07:40
Un kaléidoscope de comportements humains lors de l'événement inhabituel dans un quartier de Varsovie.
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Commentaire du Jury des étudiants:
Le film réussi son kaleidoscope de la réaction humaine face à un évènement inhabituel et le film continue de nous faire questionner après la projection. Il se différencie des autres par une approche originale: filmer d'un seul point de vue. On peut y voir un constat de la psychologie humaine face à un évènement rare, surprenant et inhabituel comme on a jamais vu. L'anormalité est une notion relatif et “The crow“ en est un parfait exemple. |
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Compétition des Court-métrages
Prix Edward Snowden :
Sabra
Dae Gun Jung |
| Le prix Edward Snowden récompense des films qui donnent des informations sur des sujets sensibles, sur des faits et phénomènes (généralement) inconnus, que le festival souhaiterait voir distribués largement dans l'avenir. |
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Sabra
Dae Gun Jung
Corée du Sud
2014 | 0:28:00
Le lycéen Han-sol vit avec un père violent qui le bat souvent, et la seule personne à qui il peut parler ouvertement est un ami nommé Gi-seok. Gi-seok est un rappeur qui raconte sa famille brisée à travers sa musique. Han-sol décide de rejoindre le groupe de rap de Gi-seok, mais le père de Han-sol désapprouve que son fils s’implique dans le rap.
Extrait :
https://youtu.be/zGZa98p-gj4
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Commentaire du jury :
L’originalité du film réside dans la manière dont le réalisateur aborde le sujet de la violence familiale. Néanmoins,tombant dans le cliché,les personnages s’approprient le rap comme étant une figure de style. Le scénario est intéressant même si la mise en scène préfabriquée rend le spectateur perplexe. Cependant, nous en ressortons émus et profondément mélancolique. Un court métrage qui mérite un prix de par le choix de son sujet et de l’originalité de son scénario.
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