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Compétition Internationale
Cinéma Trangressif
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Lundi 30 novembre, 2015 / 17 h
Maison de Norvège
Cité Universitaire de Paris |
La fièvre |
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Safia Benhaim
France, Marokko
2014 | 0:40:00
Une nuit de fièvre, une enfant perçoit la présence d'un fantôme, une femme venue de la mer. C'est une exilée politique, de retour dans son pays natal après une longue absence. Dans le noir et et les délires de la fièvre, récit muet, voix sans corps et visions s'entremêlent. L'enfant d'aujourd'hui et le fantôme de la femme se confondent, en un voyage dans l'espace et le temps qui va mener l'exilée politique à une étrange bâtisse, à sa mémoire perdue. Le récit de la décolonisation et de luttes oubliées ressurgissent puis s'éteignent, avant que de nouvelles luttes, celles du "printemps arabe" au Maroc, submergent le passé.
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La légende dorée |
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Olivier Smolders
Belgique
2015 | 0:24:00
Collectionneur de musiciens maudits, d’assassins déraisonnables, de monstres de foire, de révolutionnaires paranoïaques, de pétomanes ou d’anachorètes suicidaires, un patient en institution psychiatrique présente une galerie de personnages historiques qui le hantent.
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2183 Jours |
2183 Days |
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Natasha De Betak
Inde
2015 | 0:25:15
Un sens de l’observation cinématographique rare et unique par Natasha De Betak, artiste et cinéaste récompensée ; Elle a filmé un saint homme, Nagnath Baba, ces cinq dernières années, qui a fait une grève de la faim pour sauver le Gange, fleuve sacré. Année après année, son corps se désagrège. Il est hanté à la fois par des rêves et des cauchemars. Son existence sacrée prend une forme irréelle. La vie continue à circuler autour de son corps ; temple, prières, rituels ... Puis, un jour, sa grève de la faim atteint le point culminant, et il meurt. Expressionnisme et poésie se rencontrent pour créer un voyage sublime d'un être exceptionnel.
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26 novembre - 6 décembre, 2015
La section "Cinéma transgressif" donne à voir des moyenne et long-métrages inclassables entre fiction et documentaire, charactérisé par un langage audio-visuel inovateur, par des associations imprévisibles basées sur l‘inconscient et par des appoches métaphorique et métonymique. Ils peuvent ainsi rendre compte de la complexité du monde.
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